Existe-t-il vraiment une « structure normale » de la personnalité ? Et si cela existe, pourquoi faut-il quitter l'aire analytique, si confortablement anormale, pour nous lancer sur les traces des normaux ? Pour leur expliquer combien ils sont malades, peut-être.
— Joyce McDougall (Plaidoyer pour une certaine anormalité, 1978)
— Joyce McDougall (Plaidoyer pour une certaine anormalité, 1978)
"En outre, l’analyste n’entend pas seulement avec son oreille ?fût-ce la troisième ? mais avec son corps tout entier. Il est sensible non seulement aux paroles mais aussi aux intonations de la voix, aux suspensions du récit, aux silences et à toute l’expression émotionnelle du patient. Sans la dimension de l’affect, l’analyse est une entreprise vaine et stérile. Sans le partage avec les émotions du patient, l’analyste n’est qu’un robot-interprète qui ferait mieux de changer de métier avant qu’il ne soit trop tard.[1] A. Green (1992), La déliaison, Psychanalyse, anthropologie... "
ANDREE GREEN.
Un mot prononcé avec bienveillance engendre la confiance. Une pensée exprimée avec bienveillance engendre la profondeur. Un bienfait accordé avec bienveillance engendre l'amour. -Lao-Tseu
Nous avons tous tendance à somatiser lorsque les circonstances à l'intérieur ou à l'extérieur de nous dépassent nos modes psychologiques habituels de resistance.
JoyceMc Dougall.( Le theatre du corps).
Dans les moments où le système psychique fait défaut, l'organisme commence à penser.
Sandor Ferenczi. ( Le Traumatisme).